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Google Chrome change de look pour ses 10 ans : rétrospective !

Category : Édito

Depuis sa sortie le 2 septembre 2008, Google Chrome arborait la même interface. 10 Ans plus tard, Google offre un petit coup de jeune à son navigateur fétiche avec des contours adoucis rappelant les interfaces de Firefox et Opera. L’occasion pour nous d’évoquer quelques souvenirs du contexte de publication de la toute première version de Google Chrome !

> Téléchargez Google Chrome sur Windows et MacOS dans notre logithèque

Nouvelle interface de Google Chrome

Ancienne interface de Google Chrome

 

Souvenir des origines…

C’est finalement assez discrètement que Google a publié la première (encore au stade bêta) de son navigateur. À l’époque, on pouvait déjà déceler l’énorme potentiel de ce logiciel pour plusieurs raisons.

La première concerne la rapidité d’exécution fulgurante par rapport aux autres navigateurs de l’époque. En effet, avant la sortie de Google Chrome, Internet Explorer (Microsoft, intégré sous Windows) et Firefox se disputaient les principales parts de marché.

Par rapport à Chrome, ces deux navigateurs faisaient figure d’usines à gaz peu réactives. Sur les machines de l’époque, il fallait attendre quelques secondes pour voir ces programmes s’exécuter quand Chrome s’ouvrait instantanément. Chrome s’ouvrait aussi rapidement que le bloc note de Windows, soit l’application la plus légère intégrée nativement au système de Microsoft.

En fait, dès sa sortie, Chrome battait Firefox sur son propre terrain. Explications : avant l’arrivée de Chrome, on pouvait saluer l’ascension rapide et l’adoption massive de Firefox, le navigateur de Mozilla. Par rapport au vieillissant Internet Explorer, Firefox apportait la gestion native des onglets (eh oui, pour Internet Explorer il fallait ajouter une extension MSN pour en disposer…), et faisait la part belle aux (très nombreuses) extensions développées par la communauté.

Mozilla Firefox se montrait également bien plus réactif qu’Internet Explorer. Et même si cela n’est pas nécessairement objectif, Firefox disposait d’une meilleure cote de confiance concernant la protection des données personnelles, par opposition au navigateur proposé par une multinationale (Internet Explorer).

Mais Chrome chamboula cette donne…

Firefox était plus rapide qu’Internet Explorer ? Chrome bien plus rapide de Firefox. Mais même si les performances sont importantes, elles ne font pas tout. En effet, Google Chorme battait également l’un des points forts de Firefox à savoir : la simplicité de l’interface.

Chrome arbore une interface dépouillée et immédiatement prête à l’emploi. Le navigateur de Google s’avère très simple à utiliser, et donc à la portée de n’importe quel néophyte.

Et, grosse innovation : Chrome, c’est aussi les requêtes Google tapées directement dans la barre d’adresse du navigateur en lieu et place de l’URL rébarbative et impitoyable (un caractère faux = erreur 404).

Sans oublier la gestion des différents onglets par process séparés, si bien que si une page plante, elle n’entraîne pas l’ensemble du navigateur et des autres onglets dans sa chute !

Pas forcément parfait au début
Pourtant, avec les premières bêtas de Chrome, tout n’était pas rose. Bien que relativement stable, le navigateur de Google n’était pas encore compatible avec tous les sites existants.

Ironie du sort, désormais, Chorme fait plutôt figure de maitre étalon pour certains  site Web.
Autre inconvénient des premières versions : les extensions n’étaient pas supportées. Problème corrigé : on trouve désormais foule d’extensions sur le Chrome Web Store.

https://chrome.google.com/webstore/category/extensions?hl=fr

Enfin, au rang des inconvénients des origines, notons l’absence pure et simple de version Mac. Ce n’est qu’en mai 2010 qu’est sortie la première version stable de Chrome sur Mac et Linux.

Le paradoxe Android
Sous Android, Google intégrait un navigateur sobrement nommé… Navigateur. Après la sortie de Google Chrome sur Windows, il a fallu attendre plusieurs années pour que Google se décide enfin à porter son navigateur fétiche sur son propre système d’exploitation mobile ! Et plus encore pour l’intégrer par défaut ! Car quelques années après la sortie de la version Android de Google Chrome, Google s’obstinait toujours à intégrer « Navigateur » par défaut sur Android. Il fallait donc systématiquement passer par le Play Store (anciennement Android Market) pour installer Google Chrome sur son mobile !

Présent
Désormais, Google Chrome est disponible sur l’ensemble des principaux systèmes mobiles et desktop. À l’heure où ces lignes sont tapées, d’après Wikipedia, Google Chrome revendique une moyenne de 60 % de parts de marché tous navigateurs confondus (source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Mod%C3%A8le:Parts_de_march%C3%A9_des_navigateurs_web ).
Mozilla Firefox n’est plus que l’ombre de lui-même, écrasé par une lourdeur qui semble s’empirer de version en version.
En parallèle, Microsoft se débat tant bien que mal en essayant de forcer l’utilisation de EDGE (qui donne une impression de poussiéreux Internet Explorer renommé) via une intégration toujours plus contraignante sous Windows 10. Par exemple, EDGE est le lecteur par défaut des fichiers PDF après installation de Windows 10. On regrette aussi le message Windows indiquant que EDGE est plus performant que Chrome lorsqu’on veut choisir Chrome comme navigateur par défaut.

Tout n’est pas forcément rose avec Chrome
Nous l’avons vu plus haut, sur un plan purement technique ou en termes de fonctionnalités, Google Chrome est tout simplement inattaquable. Reste que Google oblige, Chrome pose toujours la question de l’exploitation des données personnelles, et de la protection de la vie privée. En attendant un éventuel leak, la réponse à cette question reste bien gardée dans les couloirs du géant de Mountain View.


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[TUTO] Samsung Galaxy : trier ses photos par lieux GPS dans la galerie

Category : Édito , Vidéos

NB : Vidéo en mode portrait visible en plein écran sur votre mobile.
Bonjour à tous. Dans ce tutoriel, on voit ensemble comment classer ses photos par lieux (géolocalisation) dans la galerie photo d’un smartphone de type Samsung Galaxy.

Il faut dire que la manipulation n’est pas vraiment intuitive. En effet, une fois un album ouvert, l’interface permet uniquement d’effectuer un tri par date de création ou date de modification, mais pas par lieu géographique.

Pourtant, cette fonction est bel et bien disponible, comme nous le verrons dans ce présent tutoriel.

Attention, pour que ce tutoriel fonctionne, il est impératif d’activer la géolocalisation dans l’application photo du téléphone. Sans cela, les photos ne sont pas géotaguées, ce qui rend impossible leur classement par lieu.

Rappelons également que la précision sera aléatoire. La mesure géographique est relativement fidèle lorsque le mobile s’appuie sur les données du dispositif GPS intégré. Mais en raison de la lenteur ou difficulté de fix des données satellites, le mobile a parfois recours aux informations de positionnement de la triangulation GSM. Si l’obtention de cette donnée est instantanée, elle s’avère nettement moins précise que les informations GPS.


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[TUTO] Synchroniser Google Photo avec un NAS Synology

Category : Édito , Vidéos

Dans ce tutoriel, on voit ensemble comment envoyer automatiquement ses photos depuis un NAS de type Synology vers un stockage cloud de type Google Photo.



Avantage de la manipulation :

Il n’est plus nécessaire de laisser tourner un PC en permanence pour uploader ses photos. Bien sûr le NAS devra fonctionner pendant l’upload, mais cet appareil est beaucoup moins gourmand en énergie qu’un ordinateur, et est spécialement conçu pour fonctionner sans interruption.

 

Pourquoi un tuto ?

Parce que Cloud Sync (l’application de synchronisation Cloud) ne propose malheureusement pas nativement de synchronisation avec Google Photo. L’astuce consiste donc à envoyer les fichiers sur Google Drive dans la mesure où cette synchronisation est proposée nativement par Synology. Ensuite, il faudra effectuer quelques réglages sur le compte Google Drive, mais aussi Google Photo histoire de faire communiquer les deux espaces cloud de Google.

 

Pourquoi Google Photo n’est pas supporté par Synology ?

L’absence de synchronisation native des NAS Synology avec Google Photo a une explication. Les choses ne sont pas si simples qu’avec un upload classique. En effet, Google Photo propose une option bien connue permettant de disposer d’un espace de stockage photo et vidéo illimité et gratuit. Seulement voilà, cette fonctionnalité alléchante est conditionnée par l’optimisation des photos et vidéos lors du transfert. Comprenez que Google compresse vos fichiers afin d’économiser un maximum d’espace de stockage sur leurs serveurs.

 

Ce traitement des fichiers est opéré par l’application de Synchronisation de Google disponible pour Mac, Windows, mais aussi Android ou iOS (mobile Apple). Pour que la fonctionnalité soit supportée par les NAS, il faudrait donc que Google porte son programme sur nos serveurs de stockage préférés, ce qui n’est probablement pas près d’arriver.

 

L’inconvénient qui en découle :

En s’appuyant sur ce tuto, ce sont donc des fichiers originaux qui sont envoyés vers Google Drive, et donc vers Google Photo. Cela aura pour inconvénient de grignoter l’espace de stockage gratuit du compte Google associé (15 Go). Car seuls les fichiers optimisés par Google ne sont pas décomptés de l’espace de stockage Drive.

 

Une solution au problème ?

Lors de mes recherches, je suis tombé sur un topic très intéressant sur les Google Groups. En particulier grâce au post d’un certain noel155 que je salue au passage (https://productforums.google.com/forum/#!topic/forum-de-discussion-google-plus/052NUKRb7mM) . Sa manipe semble fonctionner, mais elle est trop complexe. Et surtout, n’est pas automatisable, raison pour laquelle je ne l’ai pas intégrée à ce présent tutoriel. Je laisse son post si dessous. Si vous parvenez à trouver une solution pour mixer les deux méthodes, et automatiser un envoi gratuit et illimité, un partage par le biais des commentaires sera la bienvenue! Ci-dessous le copier-coller du poste de noel155 :

 

noel155 a dit :

Le vendredi 25 septembre 2015 10:56:26 UTC+2, ∙•●Eric31●•∙ a écrit :

Vous ne profiterez pas de l’espace illimité de Google Photos en passant par Google Drive.

 

Le stockage gratuit des photos ne concerne que les photos mises sur Google Photos en « haute qualité ».

 

Eurêka ! J’ai une solution qui semble opérationnelle !

 

Partant du constat que les montages automatiques réalisés par Google Photo avaient pour effet d’intégrer complètement les photos de Google Drive vers Google Photo, j’ai donc cherché comment intégrer de la manière la plus efficace possible les photos présentes dans Google Drive VERS Google Photo. Google Photo étant paramétré pour stocker les photos en « haute qualité » afin de profiter du stockage illimité.

 

La solution la plus simple pour intégrer les photos consiste donc bien à passer par la création d’Albums Google Photos à partir des photos présentes.

 

Donc, si vous transférez des photos en passant par Google Drive, et les intégrez dans Google Photo en profitant du stockage illimité, le processus complet est le suivant :

  1. Configurez Google Photos pour voir les photos présentes dans Google Drive (via les paramètres de Google Photos ==> « Affichez les photos et les vidéos de Google Drive dans votre photothèque. »)
  2. Dans les paramètres de Google Photo, sur « Taille de transfert des photos et vidéos », choisissez  « Haute qualité (espace de stockage gratuit illimité) Bonne qualité visuelle avec une taille de fichier réduite »
  3. Si vous avez plus de 15GO de photos à transférer, il sera mieux de souscrire un abonnement 100GO chez Google. Vous pouvez souscrire à cet abonnement juste avant d’atteindre les 15GO d’upload. Dans mon cas, j’avais plus de 57GO de photos à transférer.
  4. Transférez les photos vers Google Drive : dans mon cas, à partir de mon NAS Synology à l’aide de Cloud Sync.
  5. Dans Google Photos, sélectionnez vos photos, et placez-les dans des albums que vous créez. Le processus est facilité par la possibilité de sélectionner en un seul clic toutes les photos affichées et regroupées par jour de prise de vue, ou bien de sélectionner la première photo, puis la dernière en appuyant sur la touche MAJ. Cette action a pour effet d’intégrer les photos dans Google Photo. Lorsque les albums photo existent, les photos affichées sont celles de Google Photo et plus celles présentes dans vos répertoires de Google Drive. Dans mon cas, je crée un album par année (je n’ai pas terminé, car j’ai des milliers de photos).
  6. Quand vos albums sont créés, vous pouvez supprimer vos répertoires photos de Google Drive, sans oublier de vider la corbeille : Les photos étant maintenant intégrées, elles ne seront pas supprimées de Google Photo, et cela même si vous supprimez vos albums Google Photo par la suite. Dans mon cas, j’ai fait le test sur les 3 années où j’avais le moins de photo afin de ne pas refaire un upload important au cas où ma méthode n’aurait pas fonctionné. Ça a fonctionné !
  7. Quand vous avez vidé Google Drive, vous pouvez résilier votre abonnement 100GO si jamais vous avez eu besoin d’y souscrire pour transférer vos photos.

 

Remarques :

  • Manipuler des albums avec un grand nombre de photos :
    • la création de l’album Google Photo échoue. Je n’ai pas trouvé la limite, mais ça marche au moins jusqu’à 500 photos sélectionnées. Pour un gros album, si vous dépassez la limite, il va falloir ajouter les photos en plusieurs fois.
    • A la suppression, c’est pareil : impossible de supprimer un album qui contient trop de photos. Il faut sélectionner les photos par paquets de plus ou moins 500 photos, de les supprimer, et à la fin de supprimer l’album.
  • Processus de traitements internes Google :
    • Vu ce que j’ai constaté dans les corbeilles de Google Drive et de Google Photo, lorsque vous demandez à exécuter une action dans Google Drive ou Google Photo, vous pouvez parfaitement reprendre la main sans que l’action demandée ne soit terminée. Quand vous déclenchez une tâche sur un grand nombre de photos, il est fortement probable que l’action se déroulera encore lorsque vous reprendrez la main. Donc laissez passer du temps avant de supprimer définitivement vos répertoires de Google Drive : on ne sait jamais !

@Google, ce sont des super idées, des super logiciels, mais ça manque de tests et de mises à jour une fois une première version déployée. Également, les choix en termes d’ergonomie sont souvent très discutables.

 

Voilà ! En espérant que cette expérience sera utile à d’autres… 🙂

 

 

 


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Microsoft dissout la cellule de développement de Windows

Category : Édito

Dans le cadre d’une importante réorganisation de ses équipes, Microsoft a décidé de supprimer la division qui développait jusque-là son système d’exploitation.

Dans un mail adressé à ses équipes, jeudi 29 mars, le PDG de Microsoft, Satya Nadella, a informé ses équipes d’une vaste réorganisation de l’entreprise. Les ingénieurs de la société seront bientôt repartis dans deux branches distinctes : l’une consacrée au cloud (informatique dématérialisée) et à l’intelligence artificielle ; l’autre chargée de travailler sur les terminaux et l’expérience utilisateur. Conséquence de cette réorganisation, la division jusque-là consacrée au développement de Windows, licence historique de la marque, est supprimée, et son chef, Terry Myerson, va quitter l’entreprise […
Lire la suite  sur http://www.lemonde.fr/economie/article/2018/03/31/en-2018-microsoft-ne-rime-plus-avec-windows_5279068_3234.html#gbsrvO4VhPUppY0h.99

 


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[Test] Le Fire TV Stick d’Amazon fait toc

Category : Édito

L’unboxing n’avait pas vraiment déchainé les foules, il serait étonnant que ce vidéo-test inverse la tendance. Bref, c’est l’histoire d’une clef HDMI Amazon qui débarque dans l’Hexagone avec tout juste un an de retard par rapport à son homologue américain, ou 3 ans en retard si l’on évoque la toute première génération de Fire TV Stick sortie aux “States” en avril 2014.

Pendant que les amateurs français feront leurs premières armes avec cette version “basic”, l’oncle Sam pourra disposer du stick de troisième génération d’octobre 2017 cette fois doté d’une télécommande avec micro intégré histoire d’effectuer une recherche via une simple commande vocale, ce dont il faudra se passer dans nos contrées.

On commence par un bon point avec un prix de départ (lancement ?) positionné à 40 euros pour les abonnés prime (60 pour les autres). Mais le tableau se gâte rapidement à mesure que l’on fait plus ample connaissance avec l’engin.

Après ce premier effet kiss plutôt cool, on déchante rapidement en bataillant contre une interface largement inspirée d’Android TV qui ne parvient pas à se hisser au niveau de son maître que ce soit sur le plan visuel, ou en terme d’ergonomie.

  • Aucun moteur de recherche dans les rubriques principales, il faudra systématiquement revenir sur un menu de recherche globale.
  • Les menus principaux invisibles quand on fait défiler les écrans vers le bas.
  • Des menus invisibles si couleur blanche en fond d’écran.
  • Un store qui crie famine dans lesquels on saupoudre quelques hits au milieu d’un océan d’apps insignifiantes développées à l’arrache.
  • des catégories d’apps désespérément vides…

 

Décidément, en parallèle de ses apps Prime Photo et autres synchroniseur Drive totalement ratés que ce soit sur mobile, ou desktop, le géant Amazon a bien du mal avec le petit monde du logiciel…

On aurait pu se prendre à rêver d’installer un Play Store pour retrouver ses achats et un environnement plus familier, mais après une soirée de tests, l’opération semble impossible. Un root ? La porte de sortie semble fermée par la nécessité d’une modification matérielle quasi impossible (soudures ultras délicates).

Bref, inutile de se le cacher, ce Fire TV Stick ne m’aura pas vraiment laissé un souvenir impérissable et c’est bien dommage.

Dommage car la qualité de finition est excellente, et que l’aspect totalement autonome aurait pu ouvrir la voie au jeu vidéo à l’inverse du Chromecast actuellement bridé dans ce domaine par une réplication Wi-Fi qui s’avère inadaptée, y compris en présence d’une borne Wi-Fi performante.

Malgré tout, à 40 euros, le Fire TV Stick reste intéressant pour qui n’envisage pas de faire autre chose que de consommer du contenu Amazon (certes la fonction première du dispositif)… et encore.

À l’heure actuelle, il n’est pas rare de tomber sur des box TV Android plus ouvertes vendues une cinquantaine d’euros qui permettront de faire la même chose que le Fire TV Stick, et plus encore.


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Fin du forfait de stockage illimité Amazon Drive : une pratique commerciale douteuse

Category : Édito

Fin août 2016, Amazon annonçait en grande pompe le lancement de son service de stockage cloud illimité (facturé 70 euros par an) en France.  Un an et demi plus tard, une mauvaise nouvelle tombe pour les utilisateurs qui avaient choisi de faire confiance à Amazon. Une occasion de plus de débattre des pratiques commerciales douteuses de certains fournisseurs de stockage cloud, explications.

Le rêve était finalement trop beau. Pour la somme de 70 euros par an, Amazon fouissait un espace de stockage Web illimité, service qu’aucun autre fournisseur de stockage cloud ne s’était aventuré à proposer jusqu’alors.

Naissance et mort de l’illimité Amazon : les hypothèses

Dès ses débuts, ce plan de stockage illimité a-t-il été véritablement conçu pour être pérenne ? Ou faisait-il office de vulgaire appât alléchant dans le but rattraper un éventuel retard face à Google ou Microsoft ?

Il est également probable que cette formule ait été victime de son succès, et/ou que certains utilisateurs en aient abusé. Néanmoins, on voit mal comment un expert du secteur du cloud tel qu’Amazon pourrait omettre cette éventualité lors du lancement d’une formule illimitée à destination du particulier.

La vérité se cache dans les plans de communication et autres brainstormings « stratégie » d’Amazon. Il sera donc difficile, voire impossible, d’avoir le fin mot de l’histoire un jour. Néanmoins,  nous penchons pour la première hypothèse.

Des précédents pour être dépendants

Amazon n’est pas vraiment le premier fournisseur de stockage cloud à proposer des offres (temporaires) alléchantes, ou des volumes de stockage (très) important gracieusement…. pendant une période limitée.

On se souvient par exemple du partenariat de Dropbox avec des constructeurs de téléphones mobiles tels que Samsung ou HTC, pour ne citer qu’eux. À l’achat d’un téléphone de ces marques, en connectant votre compte Dropbox, vous disposiez d’un bonus de 50 Go gratuits bien sûr limités dans le temps.

Plus récemment, Microsoft proposait 1 téra (1000 Go) de stockage gratuit aux utilisateurs de OneDrive qui prenaient simplement la peine d’enregistrer l’email de leur compte Microsoft sur la page de l’opération. Bien sûr là encore, le gros volume était limité dans le temps.

La rançon aux données personnelles

L’objectif de ces opérations consiste simplement à rendre l’utilisateur dépendant à tel ou tel service de stockage en ligne.

Lorsque des données à la fois précieuses (ex. : photos et vidéos de familles) et volumineuses sont envoyées vers un de ces services,  et qu’un bonus de volume ou un illimité disparaît, l’utilisateur se voit alors privé d’accès à ses données. Ces dernières  sont tenues prisonnières du fournisseur, et seront débloquées une fois la nouvelle facturation, ou facturation tout court dûment acquittée.

Au final, les données personnelles jouent véritablement le rôle de rançon légale en cas de modification brutale des conditions d’utilisation d’un service de stockage cloud.

 

Les GAFAM font absolument ce qu’ils veulent 

Sous couvert de contrats à rallonge que personne ne lit, et dont la validation est indispensable pour accéder au(x) service(s), les GAFAM (géants du Web Google Apple, Facebook, Amazon, Microsoft) font absolument ce qu’ils veulent.

Tantôt disparition d’un volume bonus, tantôt modification de la tarification sans préavis,  tantôt illimité qui devient limité, pratique qui n’est pas sans rappeler les slogans mensongers des premiers forfaits Internet sur téléphone mobile…

Les Géants du Web font comme bon leur semble avec nos données, et notre confiance.

Comme Amazon nous le rappelle brutalement, n’importe quel volume de stockage dont dispose un utilisateur peut disparaître d’un jour à l’autre. Quand bien même le volume est conservé,  les tarifs peuvent être revus à la hausse à n’importe quel moment.

Ce que valait vraiment Amazon Drive 

Ici, nous ne parlerons pas de la fin de l’illimité déjà largement abordée plus haut. Cette fois, nous nous cantonnerons à la qualité du service cloud d’Amazon. Quelle est notre impression après un an et demi d’utilisation ? Le moins que l’on puisse dire est que le bilan est mitigé !

Première douche froide : les applications, et on commence avec Prime Photo (Android), l’équivalent de Google Photo signé Amazon, du moins, sur le papier. Car ici, on se limite au strict minimum par rapport à Google ou Microsoft. Pas de reconnaissance faciale, pas de création de « moments » et encore moins de mini vidéos automatiques comme sur Google Photo.

Et il ne faudra pas trop compter sur un éventuel classement des photos par géolocalisation. Cette fonction pourtant basique permettant de voir toutes les photos prises à en endroit donné est tout simplement inexistante. Pire encore : alors que les fonctions se comptent déjà sur les doigts d’une main, une mise à jour de l’application a supprimé la possibilité de revoir ses anciennes photos de la semaine il y a 1 an, 2 ans, x ans…

Et c’est au tour de l’app de synchronisation Windows ou MacOS de passer au grill. Dès les premiers temps d’utilisation, on cherche immédiatement à remplacer ce client officiel par une alternative tierce partie (odrive, Goodsync, par exemple) tant ce dernier s’avère limité et peu pratique. Sans oublier les problèmes d’échec de synchronisation que nous avons pu rencontrer, notamment avec les gros fichiers. Il faut dire que le programme revient de loin. Ce n’est que depuis décembre 2016 qu’il propose une fonction de synchronisation type Dropbox. Avant, le client permettait uniquement d’uploader des fichiers depuis son ordinateur ! Là encore, le retard d’Amazon dans le domaine des applications est incompréhensible.

Bref, vous l’aurez compris, en terme d’applications, que ce soit pour la photo ou pour la synchronisation, Amazon nous délivre un strict minimum totalement indigne de son envergure.

Enfin la Webapp Prime Photo ne fait pas vraiment mieux. Non contente d’afficher une austérité rebutante, cette dernière ne permet même pas d’attendre une date en particulier pour retrouver les photos prises à un moment précis, un comble.

Au final, il faut bien avouer que selon nous, l’illimité constituait le seul attrait face aux drives de Google et Microsoft (pour ne citer qu’eux) supérieurs en tous points à celui d’Amazon. L’illimité disparu, on aura tôt fait de fuir Amazon au plus vite au profit de la concurrence.

Ce qu’il faut faire

Plus que jamais, pour le cloud comme pour le reste, il convient de se montrer prudent, un utilisateur averti en valant deux. Même après avoir choisi une solution Cloud, dans la mesure du possible, concevrez toujours une copie de vos fichiers personnels en local (chez vous). Le cas échéant, cela vous permettra a minima de basculer facilement vers un autre cloud. En cas de problème, vos données resteront toujours libérées d’une quelconque dépendance.

Paradoxalement, l’essor du cloud Web relance le débat cloud personnel, pratique qui consiste à disposer d’un boitier de stockage permettant emmagasiner un volume de données conséquent à domicile ou en PME PMI. Si cette solution vous intéresse et que vous êtes domicilié dans la région Lyonnaise,  nous vous invitons à vous rapprocher de nous pour établir un devis personnalisé en adéquation avec vos besoins pour l’acquisition d’un boitier de stockage de marque Synology.

Gardez bien à l’esprit que rien n’est jamais acquis. Le stockage des photos et vidéos est gratuit sur Google Photo? Très bien, mais il n’est pas impossible qu’un jour, Google modifie ses conditions pour facturer le maintien de vos données. La non-dépendance à ces services et la maîtrise totale de vos données s’avèrent donc plus que jamais indispensables.

 

 

 


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Boitier ATX Cooler Master N300 : la qualité au meilleur prix

Category : Édito , Vidéos

Bonjour à tous. Aujourd’hui nous vous proposons de découvrir en détail le boitier Cooler Master N300. Une tour que nous installons régulièrement. En effet, même si certains détails pourraient être améliorés comme nous le verrons, cette dernière présente de très nombreux avantages.

En premier lieu, Cooler Master oblige, on a affaire à un rapport qualité prix tout bonnement imbattable. À 44 euros à l’heure où nous écrivons ces lignes, difficile de faire mieux. Cette marque est spécialisée dans les boitiers et les dispositifs de refroidissement, et ça se voit. Côté qualité, Cooler Master connait son affaire. Une valeur sûre. L’ensemble met en œuvre des matériaux de qualité, la finition est irréprochable et le design reste soigné.

Autre avantage du boitier : bien qu’en entrée de gamme, il demeure tout de même équipé d’une connectique USB 3 en façade. Seul bémol, on aurait aimé disposer de deux USB 3 en façade, et non un seul. Il existe en réalité deux versions du boitier. La première qui fait l’objet de cette présentation (type KKN1) propose deux prises USB2 + une prise USB 3 en plus des prises casque et micro. La seconde au demeurant introuvable sur la toile (type KKN2) fait l’impasse sur les deux prises USB2, mais propose 2 prises USB 3 en plus des connectiques son.

Autre petit regret : il est dommage que le constructeur n’ait pas pensé à intégrer directement des emplacements 2’5 pouces pour les SSD. Un moindre mal dans la mesure ou un adaptateur peu onéreux comblera le manque. Enfin on aime la présence de fixations rapides pour les disques durs et autres lecteurs optiques. Du tout bon au final !


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Disques ultra rapides SSD VS disque dur classiques (HDD) : force et faiblesses

Category : Édito

Qu’est-ce qu’un disque SSD ? Pourquoi le remplacement de votre ancien disque dur est-il judicieux ? C’est ce que nous verrons en résumé et en détail dans les lignes qui vont suivre.

Un résumé pour tout comprendre

 
À prix égal :

    • Un disque dur classique offre une grande capacité de stockage, mais demeure lent.
    • Un disque SSD offre moins de stockage, mais accélère fortement la réactivité générale de votre ordinateur.
    • L’écart de prix est faible entre entre un disque dur 1000 Go mécanique, et un disque 250 Gigas SSD (voir plus bas).
    • L’écart de performance entre un disque dur mécanique (lent) et un disque SSD (rapide) est énorme.

     

  • Conclusion : à moins de tenir impérativement à disposer d’une capacité de stockage très importante au sein de l’ordinateur, il faut privilégier le disque SSD dans tous les cas.

 

Disque SSD VS disque dur : la technique

Un ordinateur est fait de nombreux composants. Généralement, le stockage des données (vos photos, documents, le système d’exploitation) est assuré par une pièce que l’on appelle un disque dur. Comme son nom l’indique, il s’agit d’un disque rotatif métallique magnétisé qui contient l’ensemble des données qui seront lues ou écrites par une tête de lecture (voir photo ci-dessous). Seul problème : ces disques mécaniques sont lents, explications.

Crédit photo : commentcamarche.net

La tête de lecture à un temps de réponse, que ce soit en lecture ou en écriture. Ce dernier est infime, mais les mouvements de la tête sont incessants. Ces « retards à l’allumage » s’additionnent, et se traduisent par une lenteur générale de l’ordinateur (surtout avec les disques à 5400 tours/minutes).

Un disque SSD ne contient aucune mécanique. Il s’agit d’une mémoire flash comparable à celle contenue dans les cartes Micro SD de nos smartphones et autres tablettes. Le temps de réponse en lecture ou en écriture est donc quasi instantané, ce qui n’est bien sûr jamais le cas avec un disque mécanique classique.
 
 

Disque dur : double jackpot pour les constructeurs

Pour soigner leurs marges, les constructeurs installent des disques mécaniques classiques au sein de leurs machines d’entrée ou milieu de gamme. La pièce est bon marché, et les capacités de stockage sont importantes. De quoi mettre en avant des caractéristiques techniques alléchantes avec « plein de zéros derrière » (1000 Go, 2000 Go, etc.) pour appâter le consommateur en boutique physique, ou sur les sites marchands. Évidemment la vitesse de lecture ou d’écriture – autre donnée ô combien essentielle – n’est jamais précisée. De quoi faire coup double en alliant rentabilité maximale et argument marketing.

L’entrée de gamme souffre même d’une double peine, car on y trouve des disques à 5400 tours par minutes, contre 7200 généralement. Plus le disque tourne lentement et plus il est lent. Pire encore : ces machines sont aussi celles qui possèdent le moins de mémoire vive (RAM), ce qui aggrave encore les problèmes de lenteur !
 
 

Les autres forces du disque SSD

Outre les temps de réponse en lecture et en écriture qui atomisent n’importe quel disque dur mécanique, le SSD présente deux autres avantages non négligeables. Deux forces d’autant plus appréciables avec les PC portables. Commençons par la première. Absence de mécanique oblige, le SSD est totalement insensiblement aux chocs. Ici point de défaillance mécanique possible et pour cause : il n’y a pas de mécanique.

Vient ensuite la question de l’autonomie. Moteur d’entrainement du disque, électroaimants pour déplacer la tête de lecture : les disques durs classiques consomment plus d’électricité qu’un SSD. Conclusion : un SSD améliorera sensiblement l’autonomie de votre PC portable.
 
 

Dépenser 200 euros dans un ordinateur qui en vaut 400 ?

Les ordinateurs neufs à 400 euros ne sont jamais (sauf rarissimes exceptions) équipés d’un disque SSD. Les SSD performants se trouvent au cœur de machines vendues à partir de 700 euros et plus. Il est même parfois possible de trouver des ordinateurs à 800 euros dépourvus de disques SSD.
Il faut donc comparer ce qui est comparable.

Score de performances Worldbench 8.1 disque dur VS SSD (crédit PC World).

Une machine à 400 euros dont le disque est remplacé par un SSD (en remplacement d’un disque mécanique défectueux, ou par choix) est méconnaissable. Elle démarre et s’arrête presque instantanément. En cours d’utilisation, tout est plus rapide (lancement des programmes, réactivité générale, etc.). Au final, cela revient presque à disposer du confort d’utilisation bureautique et Internet d’une machine à 700 euros. L’investissement nous semble donc pertinent.
 
 

Le disque SSD n’a-t-il que des avantages ?

Non, le disque SSD n’a pas que des avantages. Commençons par la fiabilité. Si l’absence de mécanique vous met à l’abri des chocs avec un SSD, ou de toute autre défaillance mécanique, la durée de vie des cellules mémoire du SSD n’est pas infinie pour autant. Les cellules sont garanties pour un certain nombre de cycles d’écriture / effacement. En pratique, la durée de vie du SSD dépendra donc de la fréquence / sollicitation de l’ordinateur. Pour un usage normal, la durée d’utilisation sans problème est largement supérieure à 5 années, voir plus.

De plus chez Microlys, nous utilisons exclusivement des disques basés sur de la mémoire 3D Nand, mémoire qui offre la meilleure durée de vie avec les disques grand public. Les disques que nous choisissons sont aussi accompagnés de la garantie constructeur la plus longue (5 ans).

Enfin, dernier inconvénient du SSD : comme nous l’avons expliqué dans le résumé ci-dessus, le prix au Giga est bien supérieur à celui d’un disque classique. Prenons l’exemple d’un disque de PC portable. Dans ce cas le Gigaoctet de donnée coûte 5 cents d’euros avec un disque mécanique, contre 34 cents d’euros avec un SSD. Conclusion : à moins d’être partant pour dépenser une petite fortune, le disque classique reste recommandé si vous souhaitez privilégier la capacité de stockage. Dans tous les autres cas, nous recommandons le choix d’un SSD. À titre indicatif, seuls entre 30 et 40 euros séparent un disque dur 1000 Go (classique, lent) d’un SSD de 250 Go (ultra rapide).


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[TUTO] MacOS / OSX : créer une image disque avec l’utilitaire de disque

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Dans cette vidéo, nous verrons comment créer une image disque en toute simplicité, sans avoir à installer le moindre utilitaire de création d’ISO.

Si ce vocabulaire vous est étranger, ce tutoriel vous permettra de copier un disque physique (suite iLife dans notre exemple) pour le transformer en un fichier informatique pouvant être stocké sur un disque dur, SSD, ou tout autre espace de stockage.

En effet, l’utilitaire de disque de MacOS peut s’affranchir de cette tâche sans difficulté.


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[TUTO] Débloquer Windows 10 SANS appuyer sur le bouton Power

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On ne le dira jamais assez : il ne faut JAMAIS garder son doigt de manière prolongée sur le bouton « Power » d’un ordinateur. Seulement voila, que faire lorsque ce dernier est « planté » ?

Dans cette vidéo, nous verrons ensemble comment débloquer un ordinateur sous Windows 10 SANS avoir à appuyer sur le bouton Power de l’ordinateur de façon prolongée.

Rappelons que l’appui prolongé sur le bouton Power peut être lourd de conséquences que ce soit avec Windows ou Mac OS).

En effet, l’appui prolongé sur le bouton Power (a le pas confondre avec l’appui bref, voir cette vidéo) a pour conséquence d’éteindre brutalement votre ordinateur. Sans entrer dans les détails, cela peut avoir pour conséquence de détériorer ou supprimer des fichiers système critiques. Ces dégradations du système d’exploitation (Windows ou Mac OS) peuvent entrainer des dysfonctionnements, ou empêcher purement et simplement le démarrage de l’ordinateur.

Dans ce tutoriel, nous passerons en revue l’ensemble des tentatives à effectuer pour débloquer l’ordinateur sans avoir à actionner la touche Power de façon prolongée.